Comment introduire plus d’autonomie et de résilience dans sa maison 2/2 ?

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Cet article est le 2ème volet de la série dédiée à l’autonomie et à la résilience. J’ai décidé d’aborder ce thème suite à la crise mondiale rencontrée avec le coronavirus et le confinement qui a suivi. 

Si vous n’avez pas encore lu le premier article de la série consacrée à l’énergie et à l’eau vous pouvez le faire en cliquant ici

Dans ce deuxième article nous allons aborder d’autres aspects pouvant nous aider à acquérir plus d’autonomie et de résilience dans notre maison : assainissement, compostage, alimentation. Et nous verrons aussi un point non matériel mais essentiel : le mental. 

Comme je l’explique dans le premier article, l’idée n’est pas de viser une autonomie à 100% (qui impliquerait très probablement de partir s’installer dans un coin reculé avec un terrain de plusieurs hectares). Mon objectif est d’abord de comprendre de quoi nous sommes dépendants au quotidien, et ensuite de chercher à réduire cette dépendance. Il s’agit aussi de voir comment on peut « s’effacer » (ou a minima réduire fortement nos besoins vis-à-vis de l’extérieur) pendant une période donnée (un confinement par exemple).

Quel système mettre en place pour devenir « autonome » lorsque le monde extérieur est bloqué ou subi une crise majeure ? Quelles connaissances doit-on développer pour être plus résilient ?

En faisant cela je pense que d’une part on acquiert des compétences utiles (que l’on peut partager) et d’autre part on soulage les réseaux habituels pour qu’ils puissent se concentrer le moment venu sur celles et ceux qui en ont vraiment besoin. À mon sens ce désir d’autonomie n’est pas donc égoïste, il s’inscrit au contraire dans une démarche d’émancipation constructive et d’entraide.

En quoi l’assainissement peut-il participer à plus d’autonomie et de résilience ?

Dans le paragraphe précédent consacré à l’eau (voir le premier article de la série), on a vu qu’une certaine autonomie en eau est possible, à condition de mettre en place un dispositif de récupération des eaux pluviales et de filtration de celles-ci. 

L’assainissement non collectif

Si l’on veut être « autonome », il faut alors également se charger d’assainir les eaux usées* de la maison. Aujourd’hui, beaucoup de maisons dans les campagnes ne sont pas connectées au réseau d’assainissement collectif et pratiquent ainsi l’assainissement autonome (appelé « ANC », Assainissement Non Collectif). Le principe est le suivant (source Portail sur l’assainissement non collectif du Ministère de la transition écologique et solidaire) :

  • Suite à la collecte (1), les eaux usées domestiques sont prétraitées dans une fosse étanche (2) qui permet la décantation des matières en suspension dans les eaux collectées, la rétention des éléments flottants et une première étape de dégradation.
  • Les eaux usées sont par la suite acheminées vers le traitement où l’élimination de la pollution est assurée par dégradation biochimique (activité microbiologique) des eaux grâce au passage dans un réacteur naturel constitué soit par un sol naturel, soit par un sol reconstitué (massif de sable) (3).

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Principe d’une installation d’assainissement non collectif

*les eaux usées regroupent les eaux vannes (en provenance des sanitaires) et les eaux « grises » (eaux ménagères).

Ce principe d’épuration permet donc d’assurer un assainissement autonome. Il s’impose d’ailleurs de fait lorsque notre terrain n’est pas proche d’un réseau de collecte (on verra tout de même après qu’il peut exister des variantes à ce dispositif). À noter en revanche que si un réseau existe à proximité, la loi nous oblige à nous y raccorder. Ce qui est donc le cas dans la majorité des situations.

Donc si l’on veut réduire notre dépendance au réseau d’assainissement, il faut modifier notre rapport aux eaux usées en réduisant nos émissions. Ce qui m’intéresse en effet dans cette série d’articles c’est de savoir comment rendre ma maison actuelle plus autonome, plus résiliente ? Quel procédé je peux mettre en place pour réduire ma dépendance aux réseaux extérieurs (et ma sollicitation de ceux-ci) ?

Donc concernant l’assainissement, la première chose qui peut être faite, c’est de récupérer une partie de ses eaux de pluie pour les réutiliser. En collectant les eaux de pluie et en les utilisant pour l’arrosage par exemple, on évite que ce volume d’eau n’aille dans le réseau d’assainissement. C’est d’autant plus intéressant si l’on habite dans une ville où le réseau de collecte est « unitaire » (il collecte à la fois les eaux usées et les eaux pluviales). Cela déleste le réseau en cas de forte pluie évitant ainsi les déversements d’eaux unitaires vers le milieu naturel (généralement le fleuve à proximité ou traversant la ville). Cela évite également d’envoyer de l’eau de pluie dans les stations d’épurations, ce qui est ainsi une source d’économie pour la collectivité car traiter l’eau coûte très cher (produits, énergie, etc.). Une cuve de récupération d’eau de pluie de 200 litres coûte une centaine d’euros. Elle se branche directement sur une descente d’eau pluviale. Et ça fait une source d’eau idéale (non chlorée) pour l’arrosage du jardin en été.

La deuxième chose que l’on peut envisager pour réduire sa dépendance au réseau d’assainissement c’est d’utiliser des toilettes sèches. Le Centre d’Information de l’Eau estime que la chasse d’eau représente 20% de la consommation d’eau d’un foyer. Dans mon cas, avec une consommation annuelle d’eau de 86 m3 (voir le premier article de la série), cela représente donc plus de 17 m3. 17 000 litres d’eau potable que l’on souille avec les excréments et les urines pour la retraiter ensuite dans les stations d’épuration. Comme il est dit sur le site de Graine d’Eau (association qui promeut les savoir-faire concernant la gestion et le traitement des eaux, voir la rubrique Ressources en bas de l’article) : « En plus de l’énorme gaspillage d’eau engendré [par l’utilisation d’eau pour les toilettes], c’est donc un non sens écologique sans précédent que de mêler les déjections humaines à l’eau. L’Homme est le seul animal à déféquer dans son eau de boisson ! « .

Les toilettes sèches

Alors à quoi ressemblent des toilettes sèches ? Est-ce propre et sans odeur ? Comment en construire chez soi pour être plus autonome et plus résilient ?

Il existe 3 typologies de toilettes sèches

  • Toilettes à litière bio-maîtrisée : c’est la plus simple. Elle se compose d’un abattant classique avec un seau pour récupérer les matières fécales et les urines. Au lieu de tirer la chasse, on ajoute au seau de la sciure et des copeaux de bois après chaque passage (évitez la sciure issue de bois traités car elle apporterait des polluants ensuite au compost). Riche en carbone, ces matériaux vont absorber les solides et les liquides et éviter l’apparition des odeurs. C’est l’équivalent de la litière pour les animaux. On vide ensuite le seau environ 1 à 2 fois par semaine pour le mettre au compostage (qui va alors jouer son rôle de dégradation et d’épuration par les micro-organismes). Pour le choix du seau, privilégier un volume de 15 litres par exemple et idéalement en inox pour la pérennité et un nettoyage facile.

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Toilettes sèches avec un compartiment pour la sciure (© L’écopot)

  • Toilettes à séparation d’urine : c’est une variante un peu plus élaborée que la précédente. Ici l’objectif est de séparer les urines des selles afin de réduire le volume de déchets. En effet, on n’est alors pas obligé d’ajouter de la sciure à chaque fois. Les selles sont déshydratées par une ventilation électrique ou naturelle. Elles sont ensuite emmenées vers le compost comme précédemment. Les urines sont, quant à elles, soit récupérées et utilisées comme fertilisant pour le potager (en diluant à 90%), soit évacuées vers le réseau d’assainissement si vous y êtes raccordé. Dans ce dernier cas, il existe une chasse d’eau spécialement conçue qui délivre seulement 0,3 litre d’eau par chasse pour nettoyer et évacuer l’urine (contre 3 à 6 litres pour les chasses standard à « économie d’eau »). 
  • Toilettes à lombricompostage :  dans ce cas, les toilettes sont directement connecté à une cuve qui contient des lombrics (vers de fumier par exemple) qui œuvrent à la dégradation de la matière. Ce dispositif nécessite donc un aménagement un peu plus conséquent car il faut pouvoir placer une cuve relativement importante (1000 litres par exemple) sous le toilette. L’intérêt de ce grand volume est qu’il n’est pas nécessaire de vider le seau toutes les semaines. Il faut seulement déplacer les matières en décomposition dans la cuve une fois par mois pour bien les répartir et favoriser le travail des vers. Ces vers sont alors capables de manger chaque jour l’équivalent de leur poids en matières organiques. En digérant, ils réduisent le volume initial qui diminue petit à petit. Idéalement ce type de toilette s’implante au rez-de-chaussée de la maison avec un raccordement à la cuve dans la cave ou sous la maison. En sortie de cuve, un tuyau permet d’évacuer le jus de compost et l’excédent d’urine vers un bac étanche (30 litres par exemple). Ce dernier est vidé dans le jardin où il sert de fertilisant. Il faut également prévoir une ventilation pour extraire les odeurs en dehors de la cuve et éviter ainsi qu’elles ne remontent dans la maison. 

Ce dernier dispositif offre donc une plus grande autonomie, mais au prix d’un encombrement et un aménagement plus important. Il est donc principalement adapté à la construction neuve. Pour les autres dispositifs en revanche, il est tout à fait possible de les intégrer à une maison existante ou bien à lors d’une rénovation. 

Le compostage : pour une autonomie au jardin

Dans la perspective d’introduire plus d’autonomie et de résilience dans sa maison, le compostage est une étape simple et efficace.

Le compostage consiste à reproduire ce qui se passe naturellement dans nos forêts : sous l’action de micro-organismes et de l’air (champignons, vers, bactéries) la matière organique se dégrade et se transforme en « compost ».

Pourquoi le compostage est-il intéressant dans une logique de résilience ?

D’abord parce que le compost est un excellent terreau écologique qui abonde la terre, l’enrichit et favorise ainsi la croissance des plantations et le rendement des récoltes. Si vous plantez des fruitiers et des légumes dans votre jardin, vous aurez alors de meilleurs résultats et une nourriture plus abondante. 

Mais pratiquer le compostage a également un autre avantage à l’échelle de la société. Il permet de réduire le volume de déchets à ramasser (et à traiter) par la collectivité. Entre les déchets de cuisine (épluchures, thé, petits emballages…) et les déchets verts du jardin, l’ADEME (Agence de la Transition Écologique) estime que ces déchets représentent entre 40% à 60% du volume de déchets produits par les ménages. C’est énorme, et c’est autant d’économies induites pour la commune s’ils ne partent pas dans la benne à ordures ménagères. Car sauf à quelques rares exceptions (comme la ville de Lorient par exemple), la collecte des déchets organiques ne se fait pas dans la grande majorité des villes*. Ces déchets, s’ils ne sont pas mis au compostage, finissent dans le bac des ordures ménagères pour être finalement incinérés. On prive ainsi la nature d’une ressource abondante qui participe à son cycle naturel. 

*certaines communes mettent à disposition gratuitement des composteurs individuels. Notons également que la Loi de transition énergétique prévoit de rendre la collecte séparée des biodéchets obligatoire à partir de 2025.

Alors comment réussir un bon compostage ?

C’est relativement simple à condition de respecter les règles suivantes :

  • Le composteur doit comporter un couvercle pour conserver la chaleur et être bien ventilé (avec des aérations de toutes parts).
  • Il peut-être en bois ou en plastique et d’un volume d’1 m3 par exemple pour un foyer. 
  • Il faut ensuite alterner entre les matériaux riches en carbone (papiers, cartons coupés en petits morceaux, feuilles mortes), ceux riches en azote (déchets de tonte, feuilles vertes), et les déchets de cuisine (épluchures, thé, café moulu). L’objectif est de trouver un équilibre entre ces 3 catégories pour maximiser la bonne décomposition de la matière. Évitez d’y mettre les restes de viandes car cela attire les rongeurs. 

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Le composteur mis à disposition par Bordeaux Métropole

L’alimentation

Avec l’énergie et l’eau, l’alimentation est la ressource la plus sensible lorsqu’on parle d’autonomie. 

Peut-on vraiment être auto-suffisant en nourriture ? Si oui, que faut-il mettre en place ? Si non, quelles alternatives simples existent pour introduire plus de résilience dans sa maison, sans forcément chercher l’autonomie alimentaire totale ?

Produire soi-même l’ensemble de la nourriture dont on a besoin est-ce vraiment possible ? Il semble que oui, comme le prouve la famille Dervaes à Pasadena aux États-Unis qui produit chaque année 3 tonnes de fruits et légumes, 1800 œufs et 200 litres de lait sur leur ferme urbaine de 360 m² 🌱! Ou encore Sylvie et Dominique qui vivent dans leur maison 100% autonome en viande, légumes et fruits plus près de chez nous en France (voir la rubrique Ressources). Mais ces exemples relèvent quand même de projets atypiques où le choix de vie a clairement été orienté vers l’autonomie complète. 

Sans aller dans ces extrêmes (remarquables soit dit en passant !), il est quand même possible de faire des choses simples qui participent à plus de résilience au quotidien. 

Le pain

C’est un aliment qui ne se conserve pas forcément très bien donc si l’on vit un confinement comme celui lié au coronavirus, et qu’il est préférable de ne pas sortir de chez soi, alors il est utile de savoir le faire soi-même. D’ailleurs, même dans notre vie quotidienne habituelle, faire son pain au levain est une bonne source d’autonomie (et de plaisir !). La composition est simple : 500g de farine au choix, 350g d’eau, 100g de levain, 8g de sel fin.
Je vous partage dans la rubrique Ressources 2 blogs qui en parlent très bien. 

Mon premier pain fait maison

Mon premier pain fait maison !

La permaculture

Vaste sujet qui doit faire l’objet d’un article à lui seul ! La permaculture est peut-être l’alliée n°1 des autonomistes. Utilisée dans la nature depuis la nuit des temps (via le cycle naturel du monde végétal et animal), elle a été popularisée au 20ème siècle par 2 Australiens à partir des travaux du japonais Masanobu Fukuoka. Ce dernier développa ainsi une méthode d’agriculture sauvage dite du « non-agir« . Elle consiste à intervenir le moins possible sur la terre afin de favoriser le développement naturel des plantes. La permaculture refuse ainsi les pesticides, les engrais chimiques et le labour au profit des paillis, du compostage et de la culture intensive sur de petites surfaces. Le jardinier recherche alors la meilleure synergie entre tous les éléments qui composent le jardin : plantes, insectes, micro-organismes, terre, eau, soleil. La « lasagne » est par exemple une technique particulièrement adaptée aux petites surfaces, car très productive. Pour l’obtenir il faut procéder comme suit : superposer 2 couches de cartons sur le sol fauché des herbes en place, ajouter en alternance des couches de matériaux verts et des couches de matériaux plus secs (5 cm à chaque fois), arroser sur chaque couche de secs et terminer par une couche de compost. Vous pouvez planter immédiatement après 🌱. Le rendement de ce type de culture est exceptionnel !

La marmite norvégienne

Lorsque l’on cuit des aliments, une très grande partie de l’énergie consommée est dissipée dans l’air ambiant. Elle ne sert alors pas à la cuisson. En effet ni le poste de cuisson, ni les casseroles ne sont isolées. On “gaspille” alors ces calories pour rien. La marmite norvégienne est une solution simple mais ingénieuse pour y remédier. Il s’agit simplement d’une boite isolante dans laquelle on place la marmite après l’avoir montée en température sur les plaques de cuisson (pendant environ 1/4 du temps de cuisson habituel). La cuisson se poursuit alors doucement grâce à la chaleur qui reste emprisonnée dans la boite. Tout cela sans apport d’énergie supplémentaire ! Le temps total de cuisson est doublé, mais vous n’avez pas besoin de surveiller votre marmite sur le feu, donc vous gagnez en sécurité et économisez de l’énergie !

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Une magnifique marmite norvégienne « diy » revisitée par la designeuse © Audrey Bigot)

Le four solaire (ou cuiseur solaire)

Ils permettent de cuire tous les aliments car ils peuvent dépasser aisément les 200°C ! Pour y parvenir on utilise la concentration des rayons du soleil pour chauffer le récipient. Ils existent sous forme de boîte ou de parabole. La boîte est isolée thermiquement, avec une ouverture vitrée sur la face avant (inclinée par rapport au sol à 30° en été et 60° en hiver idéalement), et dont les parois intérieures sont recouvertes d’un matériau réfléchissant (papier d’aluminium par exemple). Les paraboles sont en matériaux réfléchissants également (fer poli miroir cintré). Bien faites, elles atteignent près de 400°C au centre du point focal ! Il suffit ensuite de placer l’appareil au soleil et de le tourner de temps en temps pour qu’il suive sa course.

Le frigo du désert

Il permet quant à lui de conserver les aliments au frais, sans apport d’électricité non plus. Le principe est simple également, il s’agit d’utiliser l’évaporation de l’eau comme générateur de froid. Pour cela, on place 2 pots en argile de tailles différentes les uns dans les autres et on remplit de sable humide l’interstice créé entre les deux. On dépose les ingrédients au fond du pot central que l’on couvre d’un tissu détrempé. Le mécanisme de rafraîchissement se met alors en route naturellement Smile !

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Exemple de frigo du désert (© Biceps Cultivatus)

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La cuisine low-tech développée par le collectif ©Biceps Cultivatus (frigo du désert, culture, compostage, meule). Le plan de fabrication est disponible en open source (cf. Ressources).

Lave-linge à pédales

Comme son nom l’indique il s’agit d’utiliser la force de ses jambes plutôt que l’électricité pour faire tourner la machine ! Bien connu des autonomistes car il permet de résoudre le problème des pics de puissance des lave-linge électriques, il peut aussi trouver sa place de façon plus conventionnelle à la maison pour faire les machines d’été dans le jardin par exemple (et transformer cela en jeu ludique avec les enfants). Le principe est simple : on relie la chaîne / courroie d’un vélo au tambour d’un lave-linge d’occasion (préférez avec une ouverture par le dessus) et on l’actionne en montant sur le vélo et en poussant sur les pédales ! Il est recommandé de pédaler à environ 50 tours / minute pendant le lavage (10-15 minutes), le rinçage (5-10 minutes max) et d’accélérer pour l’essorage (10 minutes). Pour y arriver l’idéal est d’avoir un plateau de 22 dents et un pignon de 24. Voilà, en selle pour plus d’autonomie et de résilience !

Être plus résilient aussi dans sa tête

Toutes les « techniques » précédentes participent au confort matériel et à une certaine autonomie. Les mettre en place au quotidien procure une grande satisfaction intérieure et un alignement avec les valeurs de respect de la nature et du vivant qui nous entoure.

Mais au-delà de l’aspect matériel, un travail sur soi est également essentiel pour acquérir plus d’autonomie et améliorer notre capacité de résilience. En effet, les freins qui nous empêchent de déployer les solutions techniques décrites ci-dessus sont généralement dans nos têtes. Il n’est pas facile de changer nos habitudes, en particulier lorsque l’on a l’impression qu’elles pourraient nous apporter moins de confort. Il sera donc nécessaire, avant toute chose, de « vendre » le projet à votre cerveau, afin que celui-ci soit votre allié, et sans quoi vous risquez d’être en permanent conflit intérieur et abandonner (allez, j’en ai marre c’est trop compliqué, je retourne chez Ikea 😉 !)

Mais comment faire ?

Le sujet de ce paragraphe dépasse du cadre de ce blog donc je ne vais pas entrer dans le détail. D’autant plus que je ne suis pas spécialiste. Mais je trouve qu’il s’inscrit bien dans le thème de cette série d’article sur l’autonomie et la résilience donc je voulais quand même vous en faire part. Voici donc quelques pistes :

Le sport

Le sport permet de se vider la tête et de prendre soin de son corps et de sa santé. C’est un bon préambule au travail d’analyse qui suit. 

Le flot de pensée

Il s’agit d’écrire sur papier toutes les pensées qui nous passent par la tête. L’idée est de ne pas se censurer, de tout « lâcher » sans filtre, ni jugement. Je l’ai testé, c’est très efficace pour réduire sa charge mentale. 

La gratitude

Chaque soir, se demander quelles sont les 3 choses que l’on a le plus aimé faire aujourd’hui. Ça peut paraître anodin, mais ça permet d’exprimer ce qui nous fait le plus de bien, de se rappeler quelles sont les actions que nous avons entreprises avec lesquelles nous sommes alignés, et d’inconsciemment reproduire ce genre de situations plus fréquemment. 

La diète médiatique (ou choisir ce qu’on donne à « manger » à notre cerveau)

Les chaînes d’information présentent préférentiellement des actualités anxiogènes, pessimistes, défavorables car c’est ce qui génère le plus d’audimat (c’est ainsi que fonctionne notre cerveau : il porte plus d’attention aux potentiels dangers (pour assurer sa survie) plutôt qu’aux chants des oiseaux). Ces faits existent bel et bien et il ne s’agit pas de les nier mais il ne sert à rien de se les rappeler tous les jours ou pire, plusieurs fois par jour. Et surtout, cette peur latente a tendance à nous paralyser et à nous empêcher de faire des actions concrètes qui elles pourraient améliorer notre environnement immédiat et celui des gens autour de nous. L’idée de la diète médiatique est donc de choisir de façon intentionnelle les informations qui vont venir alimenter notre cerveau. Et donc par ricochet celles qui vont conduire nos actions.    

J’indique dans la rubrique Ressources ci-après d’autres pistes pour continuer à explorer ce thème si cela vous intéresse.  

Pour aller plus loin

Merci d’avoir suivi cette série d’articles consacrés à l’autonomie et à la résilience. Dites-moi dans les commentaires si vous avez des questions ou si vous voulez que j’approfondisse certains sujets.

En attendant si vous n’êtes pas encore abonné-e à La Case Robinson et que vous avez le goût de recevoir des conseils et astuces pour réaliser la maison de vos rêves, vous pouvez le faire simplement en indiquant votre email dans un des formulaires du site. 

Je vous enverrai les découvertes que j’expérimente au quotidien.

Et si vous êtes sur Instagram et Facebook, retrouvez-moi sur @lacaserobinson 🤗 !

Ressources

Assainissement :

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Outils pour l’esprit :

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