Autoconstruction et tinyhouse – Aurélie Clarac

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Autoconstruction et tinyhouse – dans la Case d’Aurélie Clarac

La Case Robinson se décline en podcast ! On parle d’écoconstruction et de maisons écologiques mais avec un angle différent de celui-ci abordé dans les articles du blog. 

Au croisement de l’architecture, du bien-être et de l’écologie, je pars à la rencontre de celles et ceux qui mettent ces sujets au cœur de leur vie.

Parce que l’écoconstruction est encore trop peu démocratisée, et que cette démarche demande parfois de surmonter des obstacles inattendus, je vous propose des témoignages inspirants pour vous aider, je l’espère, vous aussi, à bâtir la maison écologique de vos rêves.

Parce que la maison est un abri, un lieu intime, parfois un miroir, aujourd’hui je vous emmène dans la Case d’Aurélie Clarac.

Aurélie construit actuellement une tinyhouse ET une maison bioclimatique en autoconstruction avec Yann son ami. Elle partage ses conseils en écoconstruction, comment elle a fait ses choix et quelles difficultés elle rencontre. Elle nous raconte pourquoi elle a quitté Bordeaux pour s’installer en Dordogne et se lancer dans ce double projet ambitieux. On parle aussi d’autonomie, de zéro déchet et de comment vivre à 3 dans 20 m².

Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir ma conversation avec Aurélie.

Bonne écoute !

Écoutez l’épisode

Aurélie Clarac est une autoconstructrice qui a fait le choix audacieux de quitter Bordeaux pour s’installer en Dordogne et réaliser un double projet d’habitat : une tiny house et une maison bioclimatique en autoconstruction. Dans cet épisode du podcast La Case Robinson, elle partage son expérience, les motivations qui l’ont poussée à changer de mode de vie et les défis qu’elle rencontre au quotidien.

Quitter la ville pour un mode de vie plus simple

En 2019, Aurélie et son compagnon Yann prennent la décision de quitter Bordeaux. Ils cherchent à se rapprocher de la nature et à adopter un mode de vie plus écologique et autonome. Ce projet est également motivé par l’envie d’offrir à leur fille un environnement plus sain et plus libre que celui de la ville.

Le changement de vie s’est imposé naturellement. Un licenciement économique pour Aurélie et une démission pour Yann leur permettent de se consacrer à plein temps à leur projet. Le couple s’installe donc sur un terrain en Dordogne, dans un cadre verdoyant, pour entamer la construction de leur future maison.

Pourquoi une tiny house avant la maison bioclimatique ?

Construire une maison de A à Z est un défi de taille, surtout sans expérience dans le domaine du bâtiment. La tiny house est donc apparue comme un premier projet plus accessible, permettant d’apprendre les techniques de construction et d’aménagement avant de s’attaquer à un chantier de plus grande ampleur.

Une tiny house est une micro-maison sur remorque, qui peut être mobile ou fixe. Leur tiny mesure 2,55 m de large pour 6 m de long, avec un espace habitable de 15 m² au sol et une mezzanine qui augmente la surface utilisable. Un des enjeux majeurs de la conception était le poids : pour rester transportable, la maison ne devait pas dépasser 3,5 tonnes.

La tiny house est également un laboratoire pour tester différentes solutions d’autonomie en énergie et en eau. Aurélie et Yann l’ont conçue avec un bardage mixte en bois et tôle galvanisée, une isolation en mélange de laine, chanvre et coton, et des panneaux de fibre de bois rigide. Elle est équipée d’une récupération d’eau de pluie et d’une gestion optimisée de l’espace pour permettre une vie à trois dans un minimum de surface.

Organisation du chantier et apprentissage autodidacte

Ni Aurélie ni Yann n’avaient d’expérience en construction avant de se lancer. Ils ont donc dû apprendre sur le tas, en s’appuyant sur des lectures, des vidéos et des conseils de professionnels. Pour leur maison bioclimatique, ils ont choisi de se faire accompagner par un charpentier spécialisé en construction bois et terre-paille.

Ce professionnel les aide principalement sur trois aspects : la conception des plans techniques, la commande des matériaux à des tarifs professionnels et l’accompagnement ponctuel sur les chantiers clés comme la dalle bois et le montage de l’ossature. Cet accompagnement permet à Aurélie et Yann de garder leur autonomie tout en bénéficiant d’un regard expert.

Défis et imprévus de l’autoconstruction

L’un des grands apprentissages d’Aurélie est l’importance de bien préparer son chantier en amont. Elle insiste sur le fait que tout prend toujours plus de temps que prévu, que ce soit la conception, la livraison des matériaux ou la mise en œuvre. La tiny house, qu’ils pensaient finir en 4 mois, leur a finalement pris plus d’un an, notamment en raison des intempéries et de la gestion de plusieurs chantiers en parallèle.

L’un des points qu’ils n’avaient pas anticipé était la nécessité d’un espace de travail abrité. Construire une tiny house en extérieur expose à des délais liés à la météo, ce qui peut ralentir considérablement le projet.

Caractéristiques de la maison bioclimatique

La maison en construction est conçue selon les principes du bioclimatisme, avec une ossature bois et une isolation en bottes de paille. Les enduits intérieurs seront en terre, et l’extérieur sera recouvert d’un bardage en bois brûlé selon la technique japonaise du Shou Sugi Ban, qui préserve naturellement le bois des insectes et des intempéries.

D’une surface de 105 m², elle est conçue pour minimiser les pertes énergétiques et maximiser les apports solaires grâce à de grandes baies vitrées orientées au sud. L’aménagement est optimisé pour limiter les espaces inutiles comme les couloirs, et favoriser une circulation fluide.

Autonomie en eau et énergie

L’objectif d’Aurélie et Yann est de rendre leur maison quasi autonome. Ils prévoient une installation photovoltaïque avec stockage sur batteries, un chauffe-eau solaire et un système de récupération d’eau de pluie avec filtration. L’assainissement sera assuré par une phytoépuration, et les toilettes seront sèches pour réduire la consommation d’eau potable.

Un mode de vie minimaliste et écoresponsable

Le projet d’Aurélie et Yann s’inscrit dans une démarche plus globale de simplification de leur mode de vie. Ils sont engagés depuis plusieurs années dans la réduction des déchets et le minimalisme. Sur leur blog Les Agités du Bocal, ils partagent des conseils pour une consommation plus responsable et un mode de vie en accord avec leurs valeurs.

Le passage à une petite surface ne leur fait pas peur. Ils constatent qu’en vivant dans des espaces plus restreints, on passe naturellement plus de temps dehors et on réduit ses possessions à l’essentiel.

Budget et coûts de construction

Pour la tiny house, le budget total s’est établi à environ 20 000 €, incluant la remorque et les aménagements intérieurs. Pour la maison, ils prévoient un budget de 140 000 €, avec des postes importants comme les menuiseries (35 000 €) et le bois (13 000 €). Leur accompagnement par le charpentier leur coûte 10 000 €.

Conclusion

Aurélie et Yann prouvent qu’il est possible de construire soi-même une maison écologique, même sans expérience préalable. Leur projet s’inscrit dans une démarche de résilience et de simplicité volontaire, tout en offrant un cadre de vie plus sain et en harmonie avec la nature. Leur expérience est une source d’inspiration pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’autoconstruction et l’habitat durable.

Pour l’écoutez sur votre plateforme de podcast habituelle, rendez-vous dans la section « Abonnez-vous au podcast » en bas de cette page. 

Notes de l’épisode

Le blog d’Aurélie, Les Agités du Bocal, avec tout ses conseils pour pratiquez le zéro déchet.

Le compte Instagram d’Aurélie : @les_agites_du_bocal
 
Les livres mentionnés par Aurélie

Quelques photos du chantier de la tinyhouse d’Aurélie :

Construction de la tinyhouse

La tinyhouse sur sa remorque

Tinyhouse en construction

L'intérieur de la tinyhouse

L’intérieur de la tinyhouse

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